Par René Moreau

Dans les tentatives visant à limiter l’impact des changements globaux, portons-nous assez d’intérêt à ces insectes ?
Chaque individu est bien petit, mais, globalement, les 15 000 espèces de fourmis représentent 15% de la biomasse terrestre. Elles ont colonisé tous les habitats possibles, les forêts comme les déserts, les zones urbaines comme les paysages agricoles.
Les fourmis ont une influence importante sur de multiples fonctions vitales telles que la dispersion des graines et la chimie du sol.
Elles dépendent fortement des conditions climatiques, puisque leur température corporelle dépend de celle de leur biotope.
Certaines espèces sont invasives, voire dangereuses, et peuvent avoir un impact négatif assez fort sur la biodiversité. Ainsi, sur l’île Christmas dans l’océan indien, en 15 ans, 15 millions de crabes ont disparu suite à des jets d’acide de la fourmi folle jaune.
Très étudiées en écologie urbaine, les fourmis constituent de bons indicateurs de l’impact environnemental de l’urbanisation, ainsi que de bons modèles pour analyser et comprendre les réponses des organismes vivants aux changements climatiques.
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- Marion CORDONNIER, Post-Doctorante, Université de Regensburg, LS Zoologie / Évolutionsbiologie, Allemagne