Par René Moreau

Les media en montrent chaque jour des témoignages : soumis aux actions de l’eau et du vent, inexorablement les sols s‘érodent, notamment les digues et remblais construits pour protéger des territoires habités ou cultivés
Les mécanismes sont maintenant assez bien identifiés, même pour l’érosion interne aux ouvrages, pourtant invisible à l’extérieur.
Puisqu’il est beaucoup plus efficace de prévenir que de guérir, divers moyens sont mis en œuvre dès la conception et la construction de ces ouvrages, comme le choix des matériaux, la mise en place de géotextiles ou d’enrochements, ainsi que la plantation et l’entretien d’une végétation adaptée.
La détection de l’érosion in situ, avec transfert automatique des données vers un centre de contrôle, permet des interventions rapides qui prolongent considérablement la durée de ces ouvrages.
Mais il demeure nécessaire de mieux connaître et comprendre les phénomènes à l’échelle du grain, car ils conditionnent la cohésion du matériau. Pour cela des programmes de recherche ambitieux sont en cours, combinant expériences en laboratoire, études de terrain et simulations numériques.
Retrouvez ici l’article complet écrit par :
- Antoine WAUTIER, Ingénieur chercheur, unité mixte de recherche RECOVER (Risques, ECOsystèmes, Vulnérabilité, Environnement, Résilience), INRAE – Aix Marseille Université.