Un article proposé par Louis-Marie Blanchard
« J’ai attaché mon chariot à une étoile »
John Muir

La vie et l’œuvre de John Muir, l’amoureux fou de nature, l’étudiant infatigable, l’explorateur aventureux, sont une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour protéger les derniers pans de vie sauvage. Il fait partie sans conteste de la poignée d’hommes qui ont permis la naissance du mouvement écologiste.
Son nom est lié à la vallée du Yosemite, aux montagnes de la Sierra Nevada et aux glaciers de l’Alaska. Tour à tour Ingénieur, Marcheur au long cours, Berger, Botaniste, Géologue, Arboriculteur, Naturaliste, Père des parcs Nationaux américains, John Muir est aussi le fondateur du Sierra Club, la plus grande société de Protection de la nature des Etats-Unis. Il inscrivit sur la page de garde de son premier carnet de route : John Muir, Planète Terre, Univers.

C’est comme il l’écrira dans ses « Souvenirs de jeunesse », un petit paradis où abonde le gibier, les oiseaux et les fleurs.
Quelques années encore et le jeune homme herborise autour des Grands Lacs, jusque dans la province canadienne de l’Ontario. En 1867, après quelques années d’études, passées à l’université de Madison, John travaille comme ingénieur dans une entreprise d’Indianapolis, spécialisée dans les pièces d’attelage.
Ayant perdu la vue durant plusieurs semaines suite à un accident de travail, il prend conscience que la vie est fragile, le temps trop précieux pour le passer cloîtré dans une entreprise, et décide de se remettre à « l’université de la Vie Sauvage ».

Il couvre en solitaire, avec pour tout bagage une simple musette, une distance de 1600 kilomètres à travers le Kentucky, le Tennessee, la Caroline du Nord, la Géorgie et la Floride : « Souvent il me fallait coucher dehors sans couverture, mais aussi sans souper ni déjeuner. Pourtant je n’avais d’ordinaire guère de difficulté à trouver une miche de pain dans les clairières largement espacées les unes des autres où étaient installés les fermiers. Muni d’un de ces gros pains de la forêt, j’étais capable de vagabonder durant des kilomètres au sein de la nature sauvage, libre comme le vent dans les bois radieux », écrira t-il dans son livre fameux : « A thousand mile-walk to the Gulf ».
A la suite de ce parcours initiatique, John Muir va faire du « Wilderness », sa raison de vivre.
« Quittez de temps à autre votre vie active, pour gravir une montagne, passer une semaine dans les bois, immergez vous dans la nature sauvage pour purifier votre esprit », répètera t-il sans cesse dans les 300 articles et la douzaine de livres qui jalonneront son parcours d’écrivain.
Le 21 avril, jour de sa naissance est reconnu comme le « John Muir Day », une journée consacrée à la « prise de conscience de ce que le bien-être de l’homme et sa survie dépendent d’un environnement écologiquement sain », comme il aimait à le répéter.
Au cours de sa grande randonnée, après des nuits passées à même le sol, à la belle étoile, dans les marais du Golfe du Mexique, il contracte le paludisme et doit de ce fait renoncer à un projet de voyage d’exploration en Amazonie.
Qu’importe il prend un bateau pour San Francisco et débarque en Californie en mars 1868.
Un peu perdu au milieu des rues, John demande à un charpentier quel est le meilleur chemin pour sortir de la ville.
« – Mais où voulez-vous aller ?, lui demande ce dernier,
– Dans n’importe quel endroit, pourvu qu’il soit sauvage », répond le jeune homme, impatient qu’il est déjà de découvrir les espaces encore inviolés de la Californie.

Au pied des gigantesques parois du Yosemite, John est conquis, c’est là qu’il veut vivre : « Il me semblait alors que la sierra ne devrait pas porter le nom de Nevada, mais celui de Lumière, car c’est la plus belle des chaînes de montagnes qu’il m’ait été donné de voir », écrira t-il dans son livre « Un été dans la Sierra ». Pour gagner sa vie il s’embauche d’abord comme berger d’un troupeau de moutons, puis comme mécanicien dans une scierie, où l’on traite uniquement des arbres abattus par les tempêtes.
Pas question pour lui d’abattre les précieux arbres du Yosemite.
Il met à profit chacun de ses jours de congé pour escalader les montagnes, suivre le fil des torrents, comme la Merced ou la Tuolumne à partir de leur source, et marcher à la lumière de la lune. Au fil de ses innombrables randonnées, John va célébrer la magie de la lumière de l’aube sur les montagnes, la majesté des gigantesques séquoias, la profondeur des canyons et la force des cascades, qui rend humble tout homme. Avec son équipement, le plus léger possible, qui comprend un anéroïde de poche, un chronomètre, un carnet et un crayon, il passe d’un canyon à l’autre, explore les moraines couvertes de forêts et étudie minutieusement les éco-systèmes, notamment la répartition de la végétation, les traces laissées par les anciens glaciers sur la roche et la manière dont ils ont modelé les vallées et les lacs.
En 1871, il élabore sa théorie sur l’origine glacière de la Vallée du Yosemite et plusieurs naturalistes célèbres, comme Ralph Emerson et Asa gray, viennent lui rendre visite dans la cabane rustique où il se repose et écrit. De ces rencontres va naître une série d’articles dans le « Century Magazine » qui vont sensibiliser le grand public américain à la nécessité de préserver à jamais les espaces sauvages du Yosemite contre les appétits sans limites des éleveurs, des bûcherons et autres aménageurs dont les dégradations menacent à cours terme cet extraordinaire éco-système. Les efforts de Muir vont être payants puisqu’en 1890 le congrès américain va promulguer la création du « Parc National du Yosémite ». En 1903, le président Roosevelt en personne fera le voyage, et délaissant le protocole, bivouaquera avec Muir dans les montagnes du Yosemite. « L’être le plus libre que j’ai jamais rencontré », dira de lui Roosevelt après cette escapade. Libre, mais d’une efficacité redoutable. Sans lui, les sequoias millénaires auraient été abattus par l’industrie forestière ravageuse. John Muir a prouvé qu’un homme déterminé peut soulever des montagnes…
En 1876, après une dizaine d’années passées dans le Yosemite, notre homme rejoint une expédition chargée de l’exploration du Grand Bassin et du Plateau situés entre la Sierra Nevada et les Rocheuses. En 1879, il part pour l’Alaska et en canoë, avec des guides indiens, entreprend l’exploration de la région située au nord de Fort Wrangel. C’est là qu’il découvre Glacier Bay. Une découverte d’une importance particulière puisque 46 ans plus tard, Glacier Bay sera classé Monument National. Il fera trois autres voyages en Alaska, dont un sur le navire à vapeur Corwin à la recherche de la « Jeannette », le navire d’une expédition polaire américaine, disparue dans les glaces au large de Wrangel. S’appuyant sur son carnet de route et ses articles de presse, Muir tirera de cette mémorable expédition de recherche un livre passionnant « La croisière du Corwin ».
1880 : John, à qui la solitude commence à peser, épouse Louis Wanda Strentzel, la fille d’un émigrant polonais, propriétaire d’un grand domaine arboricole dans la région de Martinez, en Californie. Durant dix ans il se consacre avec succès à la culture de poires et de pêches sur des terres qu’il loue à son beau-père. Sa maison et une partie de son ranch sont aujourd’hui classées comme « Site historique National ». Mais sa nouvelle vie ne l’empêche pas de garder le feu sacré et chaque année de juillet à octobre, il retourne avec passion dans le « Wilderness ». En 1888 il réalise notamment « l’ascension du Mont Rainier », dont il fera un livre.
1892 : John Muir, devient le premier président du « Sierra club », une sorte de Club Alpin californien, créé sur le modèle de l’Appalachian Mountain Club ». Très vite, le Sierra Club se lance avec fougue dans la défense de l’environnement. C’est dans ce club que naîtra l’idée de « réserves forestières nationales ». Les premières actions du Club se dirigent vers la préservation des dernières forêts de séquoias de Californie, la mise sous contrôle fédéral du Parc du Yosemite et la création de nouveaux parcs nationaux, dans la région de Glacier Park et du Mont Rainier. Bientôt un projet de barrage sur la rivière Tuolumne, pour approvisionner en eau la ville de San Francisco, mobilise toute l’énergie de john Muir et du Sierra Club, qui s’opposent à la mise en eau de la vallée d’ Hetch Hetchy, d’une grande beauté et d’une très grande valeur écologique. Pourtant après plusieurs années de combat, le président Wilson, qui a succédé à Roosevelt, autorise en 1913 la construction du barrage. John Muir ne se remet de cette défaite qu’avec beaucoup de difficultés et meurt l’année suivante des suites d’une pneumonie…
« Aussi longtemps que je vivrai, j’entendrai les chutes d’eau, le chant des oiseaux et du vent, j’apprendrai le langage des roches, le grondement des orages et des avalanches. Je me lierai aux glaciers et aux fleurs sauvages et je resterai aussi près que possible du cœur du monde »
Quant à l’héritage écologique de John Muir, il me paraît tout aussi important que l’histoire de sa propre vie et je crois que John Muir lui-même n’en disconviendrait pas, tant il s’est interrogé sur la place de l’homme au sein de la nature. Cet héritage, repris par Aldo Leopold, Rachel Carson, Edward Abbey, John Callicott et bien d’autres aujourd’hui, doit nous guider vers une nouvelle éthique de la terre, établissant que l’homme est partie intégrante d’une communauté biotique, incluant les sols, les eaux, les plantes et les animaux, qui doit faire l’objet, en tant que telle, de notre respect et de notre considération morale.
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John Muir et la protection des sequoias
Extrait du livre : John Muir, Le souffle de la nature sauvage, Editions Hozhoni
En 1873, John entreprend une étude botanique approfondie sur la flore du Yosemite et l’écologie des sequoias, ces chefs d’œuvre de la nature,comme il se plaisait à le dire et dont il existe deux espèces. La première, Sequoia giganteum, se cantonne au versant ouest de la Sierra Nevada, occupant une bande d’environ quatre cent kilomètres à des altitudes comprises entre 1200 et 2400 mètres. Ces « chefs d’œuvre de la nature », comme Muir aimait à les appeler, sont les êtres vivants les plus grands et les plus volumineux de la terre. Le Général Sherman par exemple, un Sequoiadendron giganteum du Parc National de Sequoia, est haut de 83 mètres, pour 30 mètres de circonférence, un volume de 1 400 mètres cubes, et une masse estimée à 2 100 tonnes. Cet arbre hors normes, qui peut atteindre l’âge vénérable de 3000 ans, « vous maintient à distance, ne s’adresse qu’aux vents, ne pense qu’au ciel », dit Muir,ajoutant qu’il a l’allure d’un mammouth, au milieu des loups et des ours. Dans Scenes of wonder and curiosity in California, James Mason Hutchings, l’ancien patron de John Muir, notera à propos d’un arbre abattu en 1853 à Calaveras en Californie : « Aussi incroyable que cela puisse paraître, trente-deux personnes dansèrent le quadrille sur sa souche, sans s’y gêner d’aucune manière, et il y avait en plus les musiciens et des spectateurs ».

En 1876, à l’université de Sacramento, John présente une conférence sur le thème de la protection des forêts millénaires de Californie. Sa notoriété croissante dans les milieux universitaires, en tant que naturaliste, lui permet de publier un article sur l’écologie du Sequoia giganteum dans le bulletin de l’Association Scientifique Américaine pour le Progrès de la Science. Il y pose des questions fondamentales sur sa zone de répartition, l’évolution de cette zone au cours des âges, l’influence du climat, du sol sur la vie de l’arbre et ses relations avec les autres végétaux. « J’ai observé que la pousse du sequoia est capable de se développer sur des sols à la fois plus humides et plus secs que ceux nécessaires à ses rivaux, mais qu’il avait davantage besoin d’ensoleillement que ces derniers ».
Parallèlement John se passionne pour l’étude d’un petit animal que la nature a institué « maître forestier », lui confiant la gestion des cônes de conifères. Ce petit rongeur c’est l’écureuil de Douglas, qui stocke ces cônes dans des trous pour ses réserves de nourriture hivernale. « Quatre-vingt-dix pour cent de ceux des sequoias lui passent dans les mains ». Mais certains cônes sont stockés dans des trous mal couverts, ou entassés sous des buissons ou des aiguilles de pin ; leurs graines se mettent alors à germer et deviennent de nouveaux arbres.Cette recherche constante des interactions entre éléments naturels, John la doit, comme on l’a vu à sa lecture assidue des ouvrages de Humboldt, mais également à son étude attentive de la théorie de Darwin sur l’origine et l’évolution des espèces. John qui en a eu connaissance par son professeur Jane Carr, au cours de ses années d’études à l’université de Madison, ne cessera de mettre en pratique les méthodes d’investigation préconisées par Darwin.
En 1830 Charles Darwin, alors étudiant en théologie, avait embarqué à bord du Beagle, un navire britannique qui devait effectuer un tour du monde à caractère scientifique. Pour cette grande expédition, le célèbre capitaine Fitz Roy avait souhaité avoir près de lui un homme à la conversation intéressante. Au cours des cinq années que durera le périple le jeune Darwin va se découvrir une passion naturaliste qui le conduira à décrire dans le moindre détail les plantes et les animaux rencontrés. En 1838 il fera paraître son Voyage d’un naturaliste autour du monde, puis, en 1859, il développera sa théorie sur l’origine des espèces largement inspirée, dira-t-il, des observations qu’il avait menées lors de son grand voyage : « Le voyage du Beagle a été de loin l’évènement le plus important de ma vie et a déterminé toute ma carrière. »
C’est à un missionnaire nommé Juan Crespi, qui a pris part en 1769 au voyage d’exploration de l’Espagnol Gaspar de Portola sur la côte de Californie, que l’on doit la première mention de la seconde espèce de sequoia, le Sequoia sempervirens. Un peu moins volumineux que le Giganteum, mais encore plus haut, le Sempervirens atteint 115 mètres de hauteur, pour un diamètre de six mètres. Son aire de répartition s’étend sur une bande côtière de six cent kilomètres, s’étirant de la Baie de Monterrey en Californie, jusqu’au sud de l’Oregon. Malheureusement, en 1848, la ruée vers l’or en Californie a attiré des dizaines de milliers d’émigrants, qui ont vite compris que le Redwood fournit un excellent bois d’œuvre. L’abattage massif des splendides futaies de sequoias va rapidement menacer la survie de l’espèce.

Très inquiet sur l’avenir de ces géants et plus globalement sur celui des forêts primaires américaines, Muir va dresser en 1897, dans le magazine Atlantic Monthly, un véritable réquisitoire contre la loi sur la forêt de 1878. Cette loi donne en effet la possibilité à chaque citoyen américain de se voir attribuer jusqu’à 65 hectares de bois, moyennant la somme modique de six dollars par hectare.
Avec un nombre de pionniers limité, cette loi ne posait pas trop de problèmes, mais la ruée vers l’or de 1849 a changé la donne.
Aussitôt des entreprises forestières se sont installées dans la région, et obtenu frauduleusement des titres de propriété concernant des milliers d’hectares de forêt. Le système, bien rôdé, consistait à embobiner des émigrants sans le sou, prêts à revendre immédiatement la concession qu’ils venaient d’acquérir. Une compagnie alla même jusqu’à soudoyer des capitaines de navires qui faisaient débarquer leur équipage sur des zones de la côte couvertes de Sequoias sempervirens. Chaque matelot, moyennant la cession immédiate de sa concession, se voyait attribuer cinquante dollars pour sa peine. « Grâce à de telles méthodes, nos magnifiques forêts de Sequoias sempervirens et une bonne partie de celles de pins à sucre de la Sierra Nevada ont été confisquées » souligne un John outré, ajoutant que nombre d’agents de l’administration, soudoyés eux aussi, fermaient les yeux sur ces pratiques frauduleuses. Les forêts de Séquoias sempervirens couvraient 810 000 hectares en 1850, dont il ne reste plus aujourd’hui que 34 000 hectares.
En 1908, John Muir accompagnera le naturaliste Alfred Russell Wallace, célèbre pour ses travaux dans l’Archipel malais et sa co-énonciation de la théorie de l’évolution, à Calaveras Big Trees, sur les contreforts de la Sierra, près de San Francisco « pour voir les restes de la forêt de Redwood qui les recouvrait autrefois, mais qui avaient tous été impitoyablement détruits pour fournir du bois pour la ville et les villes autour », notera, ulcéré, Wallace dans son autobiographie. La même année verra cependant l’acte de naissance du Muir Woods National Monument, une magnifique forêt de séquoias léguée au domaine public par William Kent, un des puissants amis de Muir, rallié à la cause de la préservation.
Louis-Marie Blanchard
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Un livre de Louis-Marie Blanchard aux Editions Hozhoni
La vie et l’œuvre de John Muir, l’amoureux fou de nature, l’étudiant infatigable, l’explorateur aventureux, sont une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour protéger les derniers pans de vie sauvage. Il fait partie sans conteste de la poignée d’hommes qui ont permis la naissance du mouvement écologiste.
Ce livre évoque le parcours hors du commun d’un homme, dont le nom est lié à la vallée du Yosemite, aux montagnes de la Sierra Nevada et aux glaciers de l’Alaska. Tour à tour Ingénieur, Marcheur au long cours, Berger, Botaniste, Géologue, Arboriculteur, Naturaliste, Père des parcs Nationaux américains, John Muir est aussi le fondateur du Sierra Club, la plus grande société de Protection de la nature des Etats-Unis.
Quant à l’héritage écologique de John Muir qui fait l’objet de la dernière partie de ce livre, il me paraît tout aussi important que l’histoire de sa propre vie et je crois que John Muir lui-même n’en disconviendrait pas, tant il s’est interrogé sur la place de l’homme au sein de la nature. Il inscrivit sur la page de garde de son premier carnet de route : John Muir, Planète Terre, Univers.
Cet héritage doit nous guider vers une nouvelle éthique de la terre, établissant que l’homme est partie intégrante d’une communauté biotique, incluant les sols, les eaux, les plantes et les animaux, qui doit faire l’objet, en tant que telle, de notre respect et de notre considération morale.

Grand voyageur et marcheur, naturaliste averti, mais aussi auteur, photographe et réalisateur, Louis-Marie Blanchard a effectué de multiples périples de l’Amérique, au Tibet, en passant par la Mongolie, l’Asie Centrale et le Maroc.
Il a publié ses reportages dans les magazines : Géo, Terre sauvage, Grands Reportages, Trek Magazine et réalisé de nombreux films et ouvrages pour mieux faire connaître les peuples montagnards et nomades autour du globe.
Sa passion pour l’histoire de l’exploration du monde l’ont par ailleurs conduit à écrire avec sa fille Elise, plusieurs livres sur le thème des Explorateurs, ces hommes intrépides dont les récits donnent à nos lectures un fort parfum d’aventure.
A la suite de ses ouvrages : « L’aventure des Chasseurs de plantes » et « l’exploration de l’Amérique du Nord », Louis-Marie Blanchard nous entraîne aujourd’hui, de la Californie à l’Alaska, dans les pas dugrand voyageur et fou de nature sauvage que fut John Muir, l’un des pionniers du mouvement écologiste américain.
Contact
Louis-Marie Blanchard
26 rue de Milan 49300 Cholet
Tel : 02 41 28 90 94 et 06 12 11 07 42
Site Internet : www.caravane-explorateurs.com
Email : lm-blanchard@orange.fr

Films-documentaires :
Tibet, les Cavaliers du vent
Route de la Soie, Nomades et Caravanes
Mongolie nomade
Amazirh, une année berbère
Maroc, les derniers nomades
L’âge de la marche, En route vers Compostelle
Aux Editions Ouest-France :
Tibet, Les Cavaliers du Vent
La Traversée des Pyrénées de l’Atlantique à la Méditerranée
La Corse, Par chemins et sentiers
Routes de la Soie, Sur les traces des caravanes
Sur les traces des Grands Voyageurs en Chine, au Tibet et en Asie Centrale
Aux Editions Hermé – Aubanel – La Martinière :
Tibet, Le Peuple Nomade
L’Artisanat du Tibet
Nomades et caravanes d’Orient, Sur les Routes de la Soie
Explorateurs du Toit du Monde, Carnets de route en Haute-Asie
Aux Editions Paulsen
Marco Polo, l’incroyable voyage
L’aventure des Chasseurs de plantes, Explorateurs-Botanistes autour du monde
L’exploration de l’Amérique du Nord
L’exploration du Tibet
Aux Editions Hozhoni, mars 2021 : John Muir, Le souffle de la nature sauvage
Un grand bravo , pour cet article fort intéressant , m’ayant donné l’occasion de connaitre le parcours de cet homme hors paire .