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Le confinement est-il une aubaine pour la planète ?

Pour les Little et plus généralement pour les activistes de l’environnement, le confinement est presque un conte de fées !

On nous a montré des cartes comparatives soulignant la baisse de la pollution de l’air à travers le monde (ici en Chine, ou ici pour l’Europe)…

On nous a montré les gentils dauphins dans les marinas, les canaux de Venise clairs comme jamais, et les sommets de l’Himalaya visibles. Alors, vous y avez peut-être cru, vous, mais les Little ne sont pas dupes, et ont décidé de voir ça de plus près !

Le confinement : une parenthèse pour la planète…

En mars, France24 proposait un premier tour de la question (ici) : « Dans de nombreuses villes du monde entier, les rues se sont vidées de leurs voitures et de leurs passants, les usines ont fermé, de nombreux vols ont été annulés…Résultat : une baisse significative des émissions de dioxyde d’azote. »

Le Point analyse la réalité de l’effet du confinement sur les animaux : « Si les effets du confinement semblent positifs à court terme, que se passera-t-il lorsque la crise sera passée et que les humains réinvestiront l’espace ? “Les animaux adultes ont vécu avec l’être humain et sauront s’adapter à leur réintroduction, assure Pénélope Komitès. Le plus dur va être pour ceux nés pendant le confinement. Il va falloir leur laisser de la place et du temps”. À Paris, la mairie envisage déjà de ne pas rouvrir tous les jardins d’un coup lors du déconfinement, et de ne pas tout tondre pour ne pas brusquer ce nouvel équilibre. On avait déjà une gestion écologique de nos parcs, mais cette crise va nous amener à tirer des conséquences. »

 

Le confinement, l’environnement, et nous…

Et, oui, nous sommes certes confinés, mais malheureusement, cela ne change pas certaines habitudes. Nous avons déjà remarqué que gants et masques, étant à usage unique, se retrouvent partout (voir la colère des éboueurs nantais…), et alimentent la pollution des océans….

Et que dire des plages de Hong Kong ?! L’association Ocean Asia s’alarme… : « En Asie, où les gens utilisent déjà largement les masques et les gants depuis quelques mois, des groupes de protection de la nature ont signalé que ces objets se répandent déjà dans les cours d’eau et les océans voisins. En février, le groupe de protection de la nature OceanAsia a publié les photos qu’il a prises des plages de Hong Kong, où des gants et des masques chirurgicaux étaient éparpillés sur le sable et flottaient dans l’eau. »

Les activistes canadiens s’inquiètent ici de la suspension de la surveillance environnementale.

Plus près de nous, ConsoGlobe propose un bilan mitigé de la situation : « Un aspect négatif du confinement est en revanche son impact sur notre consommation d’écrans  : tous connectés pour travailler, étudier ou passer le temps, le trafic Internet a augmenté de 70 % en Italie et de 50 % en France pendant le confinement. »

Et en France, « France Nature Environnement critique plusieurs mesures mises en place pendant la crise liée à l’épidémie de Covid-19. Selon les associations qui font partie de ce collectif, plusieurs dispositions « malmènent le droit à l’environnement ». » (le lien)

QuelleEnergie détaille les résultats sur la pollution sonore et les émissions de CO2. Et déjà un premier bilan : « Une chute de l’ordre de 5 % des émissions de CO2 sur l’année ne serait pas surprenante, a confié Rob Jackson interrogé par Reuters. Le chercheur de l’Université de Stanford préside actuellement le Global Carbon Project. Cette organisation mondiale, publie chaque année un bilan des rejets carbonés. L’année 2019 annonçait une croissance des émissions en léger recul par rapport à la forte hausse de 2 % enregistrée en 2018. La baisse considérable qui se profile pour 2020, n’aura cependant que peu d’impact sur la concentration déjà accumulée dans l’atmosphère au cours des dernières décennies. »

Et l’après confinement alors ?

Les contes de fées, les Little les gardent pour les soirées en famille. Et les analyses économiques leur donnent raison :

Forbes nous explique  que « Si parmi les quelques points positifs de la crise sanitaire du Covid-19, son impact sur l’environnement fait l’unanimité, seul le long terme compte pour de nombreux chercheurs. Certains, dont le professeur François Gemenne, craignent la reprise démultipliée et anti-écologique de l’activité industrielle pour rattraper le retard du confinement. »

Ouest France donne l’exemple des pesticides : « La France (…) trie déjà moins pendant le confinement. Dans certaines collectivités, le tri des emballages n’est plus assuré. C’est le cas à Paris, où  les déchets sont exceptionnellement collectés en mélange , admet Citéo (ex-Eco-emballages).

La FNSEA, principal syndicat agricole, a aussi hâté les préfectures à adopter les chartes qui fixent les nouvelles distances de non-traitement aux pesticides par rapport aux habitations. Depuis le 1er avril, dans 25 départements, dont tout le Grand Ouest, on peut traiter de 3 m à 5 m des maisons, quand l’arrêté du gouvernement fixait 5 m et 10 m.  C’est un scandale d’utiliser le Covid-19, pour accélérer l’annulation des petits progrès qui avaient été obtenus, a réagi le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, basé en Bretagne.

Alors ?

Alors, les fées, c’est toi, c’est moi, c’est nous. Les associations se mobilisent pour garantir un avenir moins sombre. En serez-vous ? C’est le moment ou jamais…

L’idée est de construire ensemble un avenir plus vert, plus respectueux de l’environnement, et ce, dès que le confinement sera levé. En effet, tous les bons chiffres et bonnes choses qui arrivent actuellement à la nature doivent nous faire prendre conscience de l’impact que nous avons sur elle, afin de prendre les mesures adéquates et responsables lorsque le confinement sera levé. (CitizenPost).

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