Par René Moreau

En bord de mer certains sols sont naturellement salés, soit parce qu’ils sont perméables à l’eau de mer, soit en raison des embruns.
Par ailleurs, 20 à 30 % des 260 millions d’hectares irrigués dans le monde, doivent leur salinité à des activités humaines. Or la majorité des plantes, le riz par exemple, sont sensibles aux excès de sel dans le sol en raison de la toxicité cellulaire de l’ion sodium. Lorsque l’ion sodium devient trop élevé par rapport à l’ion potassium, nutriment essentiel à la plante, celle-ci subit des carences préjudiciables à sa croissance
Devant le défi d’assurer une nourriture suffisante à la population mondiale, toujours croissante, ce sujet fait l’objet de recherches approfondies. Leurs résultats ouvrent la perspective d’obtenir de nouvelles variétés de plantes, par exemple des céréales, plus tolérantes à la salinité des sols. Face au risque de pénurie d’eau douce, tout au moins dans certaines régions du monde, cette perspective soulève de grands espoirs.
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- Doan Trung LUU, Chercheur CNRS, Laboratoire Biochimie & Physiologie Moléculaire des Plantes, Université Montpellier, CNRS, INRAE, Institut Agro, Montpellier.