Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est créé en 1988 par le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’organisation météorologique mondiale (OMM). Ce groupe rassemble 195 États membres.
D’après Jean-Marc JANCOVICI[1], le rôle du GIEC est “d’expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme ». Il rédige des rapports scientifiques sur lesquels les États se réfèrent pour s’accorder dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Depuis son premier rapport d’évaluation en 1990, cinq rapports ont été rédigés montrant l’intensification de l’effet de serre dû à l’activité humaine. Le rapport de 2014 montre que toute augmentation des températures au-delà de 1,5°C aggraverait les impacts sur l’environnement.
La dernière partie du 6ème rapport du GIEC a été publiée le 4 avril 2022. Mets-en avant des solutions pour limiter les méfaits du réchauffement climatique. Selon les experts, l’action doit être effectuée dans moins de 10 ans. En effet, ce rapport présente plusieurs scénarios visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre afin de se conformer à l’Accord de Paris.
Seulement, le mandat du GIEC existe pour aider les décisions des politiques en servant de base aux négociations multilatérales. Il ne prend pas part aux négociations et n’empiète pas sur les décisions. Mais, les rapports ont eu un impact considérable sur les décideurs politiques. Qui peuvent décider d’agir en conformité avec les diagnostics ou non.
En effet, l’historique du GIEC nous montre que le rapport de 1990 a suscité une prise de conscience annonçant la conférence de Rio. En 1995-1996, il a préparé le Protocole de Kyoto[2]. Enfin, en 2007, le GIEC reçoit le prix Nobel de la paix en même temps que l’ancien vice-président américain Al Gore.
Nous espérons donc que la dernière partie de ce dernier rapport va permettre d’offrir une réelle prise de conscience afin de remanier aux catastrophes écologiques que risques de subir notre planète.
Nous vous proposons ci-joint le lien pour vous rendre sur le site du GIEC.
[1] Jean-Marc JANCOVICI – ingénieur, enseignant et conférencier français.
[2] Protocole de Kyoto – mit en vigueur en 2005, il vise à réduire les émissions de six gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde nitreux, l’hydrofluorocarbone, l’hydrocarbure perfluoré et l’hexafluorure de soufre.