Par René Moreau

Depuis 1950, la température moyenne de la Terre a augmenté d’environ 1°C, le nombre de jours anormalement chauds a aussi augmenté et le nombre de jours anormalement froids a diminué. Ce réchauffement s’accompagne d’une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes, comme les canicules, les vagues de froid, les fortes pluies et les cyclones.
Cette relation entre changement climatique et aléas météorologiques repose sur des mécanismes physiques de mieux en mieux compris et modélisés. S’il reste à lever certaines incertitudes, les progrès constants des modélisations numériques du climat et ceux des modèles météorologiques les réduisent progressivement et confirment cette causalité.
Le réchauffement climatique d’origine anthropique ne peut pas être tenu pour responsable de tel ou tel événement extrême météorologique causé par des fluctuations de l’atmosphère, mais il en modifie la probabilité ou l’intensité. Il devient possible d’estimer comment l’homme a modifié la probabilité de certains événements extrêmes.
Retrouvez ici l’article complet écrit par :
- Julien CATTIAUX, Chargé de recherche CNRS au Centre National de Recherches Météorologiques.
- Fabrice CHAUVIN, Chercheur au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques), Université de Toulouse, Météo France, CNRS.
- Hervé DOUVILLE, Chercheur au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques), Université de Toulouse, Météo France, CNRS.
- Aurélien RIBES, Chercheur au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques), Université de Toulouse, Météo France, CNRS.