Par René Moreau

Toujours présents quelque part dans l’atmosphère, bienvenus lorsqu’ils proposent de ravissants couchers de soleil, inquiétants lorsqu’ils grondent, les nuages rassemblent de gigantesques quantités d’hydrométéores, assemblages de particules solides et de gouttelettes.
Ils se forment dans l’air humide, dès qu’un refroidissement provoque une condensation de la vapeur d’eau.
En leur sein, une multitude de phénomènes se combinent : évaporation, condensation, congélation, coalescence, production d’électricité, d’éclairs et de tonnerre.
Alors qu’ils sont tous soumis à la même gravité, seuls les hydrométéores assez lourds précipitent vers le sol sous forme de pluie, de neige ou de grêle.
L’influence de la couverture nuageuse sur la température de l’air est considérable.
Là où elle est présente, elle diminue le refroidissement nocturne et elle modère l’irradiation solaire.
Sa modélisation constitue un véritable défi car il n’est pas possible de simuler chaque hydrométéore, mais elle est indispensable à la prévision météorologique.
L’article de Benoit Vié résume remarquablement la physique et la modélisation des nuages.
Retrouvez ici l’article complet écrit par :
- Benoit VIE, Chercheur au CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques), Météo-France/CNRS, Université de Toulouse.