Pollution plastique des océans
Plus de 150 millions de tonnes de plastique flottent dans les océans. 4,8 à 12,7 millions de tonnes viennent s'y ajouter chaque année. Une grande partie de ces déchets sont…
Plus de 150 millions de tonnes de plastique flottent dans les océans. 4,8 à 12,7 millions de tonnes viennent s'y ajouter chaque année. Une grande partie de ces déchets sont…
Avant de partir en ramasser en forêt, apprends donc à bien les reconnaitre. C’est en effet la 2e cause d’intoxication enregistrée en centre antipoison (donnée ANSES 2019), le marron d’Inde provoque…
Filipendula ulmaria Ulmaire , vignette, Herbe aux abeilles, Grande Potentille, Barbe de Chèvre, Ornière, Ormère, Pied de Boue Famille : rosacées Article et photos de Nathalie Pandolfo Les druides avaient…
Je viens de la nuit des temps, j’ai survécu à tous les tumultes, à tous les cataclysmes, à toutes les épouvantes.
Je suis une énigme botanique, une sublime solitude, un miracle.
Avec mon tronc rouge et mon feuillage bleuté, je suis le plus beau pin d’Europe. Explorateur infatigable, on me trouve de la terre Gaélique aux confins de l’Oural, des interminables forêts sibériennes aux cordillères d’Andalousie.
Ma feuille est palmée telle une main qui bénit, mon fruit est une boule gonflée de graines fertiles comme un ovaire, on peut trouver refuge et consolation dans le creux de mon tronc ou à l’ombre de mes branches.
Je suis l’arbre des traditions, des chaleureuses veillées en famille, de l’impatience fébrile des enfants et des boules scintillantes dans lesquelles se reflètent les bougies.
Je suis la longue silhouette, la flamme sinistre alignée le long des routes comme un cortège de bagnards. Elégant fuseau maltraité par les pluies et les bourrasques qui dispersent mes graines.
Je saupoudre d’or le versant des montagnes, habillant leur automne d’un manteau somptueux, avant de faire pleuvoir mes aiguilles souples et douces quand viennent les frimas de l’hiver.
Je suis l’arbre vénérable, symbole du pardon, de la paix et de la réconciliation.
Je suis un peu paresseux, pourtant on me trouve partout dans les mains des travailleurs : dans les manches de leurs pelles, de leur râteau ou de leurs haches.
Ah si les hommes n’existaient pas, je couvrirais l’Europe entière de forêts sombres comme des cathédrales végétales, dont les troncs érigés seraient les colonnes.
Je suis un arbre discret du midi : cherchez moi près des cours d’eau, des sols profonds et bien irrigués.
Je suis le compagnon des hommes depuis des siècles mais notre relation est très particulière. Je veille sur les tombes de leurs aïeux, sombre vigie immobile, ombrageux esprits de leurs ancêtres.
Arbre féminin, je suis la douceur et la gourmandise. Le miellat de mes feuilles est sucé par les pucerons et les cochenilles puis léché par les abeilles.
Je suis un redoutable exterminateur. Je mange des mouches, des guêpes, des araignées, des chenilles, des fruits, mais ma nourriture favorite, c’est l’abeille.
Je suis l’emblème des canadiens que j’enchante chaque automne par la splendeur de mon feuillage.
Je suis le symbole majestueux d’un pays magnifique et torturé : Le Liban.
Il y a plus de 1000 espèces et sous-espèces de pissenlits. Plante vivace qui fleurit en mai/juin, il est très commun dans les friches, les terrains vagues, les prairies,le bord des routes.
Achillea millefolium herbe militaire, herbe aux coupures, herbe de la Saint Jean, sourcils de vénus Famille : Asteracées Article et photos de Nathalie PandolfoSelon la mythologie grecque, le centaure Chiron,…
Je traverse les siècles du haut des charpentes des cathédrales, et des châteaux majestueux construits de mon bois noble et dur.
Je suis l’arbre du Nord, des sombres paysages de montagne. Je protège les hommes et les chemins des avalanches et des chutes de pierres.
Je n’ai pas de pattes pour courir, pas d’ailes pour voler, pas de griffes pour attaquer et pas de dents pour dévorer. Je suis pourtant un redoutable prédateur avec ma tête en forme de marteau.
Pourquoi composter ? Tu es bien sûr déjà sensibilisé.e à la question de la quantité de déchets que nous générons ! Bien souvent, le ramassage de nos poubelles par les collectivités est…
Je suis très gourmande. J’aime me resservir du bon sang bien rouge de ma proie en la piquant plusieurs fois.
Je suis le pain du pauvre et j’ai nourri les européens pendant des siècles.
BIBLIOTHÈQUE «Les animaux des mondes perdus » de Damien Laverdunt et Hélène Rajcak chez Actes sud Junior (2010) - A partir de 9 ansDe l’ammonite à Hallucigenia en passant par…
Ça me fait plaisir que vous parliez de moi : j’ai été exterminée avant même qu’on puisse m’observer : c’est triste n’est ce pas !
On m’appelait le roi des poissons, je pouvais mesurer jusqu’à 7 mètres et peser plusieurs milliers de livres, mais on ne me verra plus que sur les photos.
Je vis dans les bois et dans leurs clairières. Les troncs d’arbres sont pour moi une cachette parfaite. Quand je ferme mes ailes, ma couleur se fond parfaitement dans leur écorce.
J’étais un chanteur infatigable, régalant généreusement mes amis les maoris de mes joyeuses vocalises. Ils m’appelaient piopio et me récompensaient de quelques miettes. J’étais un oiseau heureux et sans méfiance.
On m’appelait aussi Loup ou Tigre de Tasmanie et pourtant j’étais un marsupial. J’avais le corps d’un loup, les rayures d’un tigre, la tête d’un chien, et le même régime alimentaire : j’aimais bien brouiller les pistes comme vous voyez !
Les premières traces de mon passage sur l’île de Java datent de 80.000 ans. J’étais un mini tigre, pour un mini territoire, bien plus petit que mes cousins : environ 100 kgs tout de même !
Il est noté sur mon avis de décès, paru dans le journal de Cincinnati, que je suis morte le 1e septembre 1914 à 13 heures.
On retient de moi, une recette pour me cuisiner avec du jus d’orange : d’abord enlever ma peau, puis me laisser à l’air libre toute une nuit, enfin me faire bouillir dans deux eaux différentes.
Je vivais au milieu de nulle part, sur un atoll de rêve, presque invisible, perdu dans le Pacifique. Qui aurait cru que la guerre des hommes allait arriver jusqu’à nous ?
Ma meilleure amie s’appelait Anne* et elle a tout tenté pour essayer de me sauver. J’étais un oiseau, et pourtant j’ai cessé de voler lorsque mes frères et moi sommes arrivés sur ce lac Atitlan et nous y sommes installés.
Mon petit nom c’est Baiji, ce qui signifie dauphin blanc. Il y a très longtemps, j’en ai eu assez de l’eau salée du Pacifique, et j’ai élu domicile dans un fleuve : le Yang-Tseu en Chine.
Je vivais dans les plaines arides d’Afrique Australe. Je ressemblais à mes cousins les zèbres, mais je n’avais des rayures que sur la tête, avec le corps brun, le ventre et les pattes blanches...
On m’appelait Sudan, je n’étais pas blanc mais gris, avec une bosse sur le cou et des oreilles pointues, le plus grand des rhinocéros, et le plus lourd des animaux vivant sur Terre, après l’éléphant.
J’étais le plus grand, le plus majestueux, le plus puissant de ma région.
J’étais un oiseau tellement discret qu’on connaît très peu de choses à mon sujet. Pourtant, j’étais le second plus grand pic du monde...
J’étais un splendide jeune mâle, orange doré, phosphorescent. Quand je me posais sur une feuille, je ressemblais à un bijou, offert à mon paradis vert du Costa Rica....
Tout le monde me connaît, je suis le Dodo. Le symbole d’une île magnifique qui s’appelle Maurice.
Lors de vos promenades sur les berges boisées des rivières chaudes et calmes, avez vous déjà aperçu un éclair vert ? C’était peut-être moi, peut-être ou peut-être pas : on me connait si peu ! ...