Bibliothèque et vidéothèque – Extinction
BIBLIOTHÈQUE «Les animaux des mondes perdus » de Damien Laverdunt et Hélène Rajcak chez Actes sud Junior (2010) - A partir de 9 ansDe l’ammonite à Hallucigenia en passant par…
BIBLIOTHÈQUE «Les animaux des mondes perdus » de Damien Laverdunt et Hélène Rajcak chez Actes sud Junior (2010) - A partir de 9 ansDe l’ammonite à Hallucigenia en passant par…
Ça me fait plaisir que vous parliez de moi : j’ai été exterminée avant même qu’on puisse m’observer : c’est triste n’est ce pas !
On m’appelait le roi des poissons, je pouvais mesurer jusqu’à 7 mètres et peser plusieurs milliers de livres, mais on ne me verra plus que sur les photos.
Je vis dans les bois et dans leurs clairières. Les troncs d’arbres sont pour moi une cachette parfaite. Quand je ferme mes ailes, ma couleur se fond parfaitement dans leur écorce.
J’étais un chanteur infatigable, régalant généreusement mes amis les maoris de mes joyeuses vocalises. Ils m’appelaient piopio et me récompensaient de quelques miettes. J’étais un oiseau heureux et sans méfiance.
On m’appelait aussi Loup ou Tigre de Tasmanie et pourtant j’étais un marsupial. J’avais le corps d’un loup, les rayures d’un tigre, la tête d’un chien, et le même régime alimentaire : j’aimais bien brouiller les pistes comme vous voyez !
Les premières traces de mon passage sur l’île de Java datent de 80.000 ans. J’étais un mini tigre, pour un mini territoire, bien plus petit que mes cousins : environ 100 kgs tout de même !
Il est noté sur mon avis de décès, paru dans le journal de Cincinnati, que je suis morte le 1e septembre 1914 à 13 heures.
On retient de moi, une recette pour me cuisiner avec du jus d’orange : d’abord enlever ma peau, puis me laisser à l’air libre toute une nuit, enfin me faire bouillir dans deux eaux différentes.
Je vivais au milieu de nulle part, sur un atoll de rêve, presque invisible, perdu dans le Pacifique. Qui aurait cru que la guerre des hommes allait arriver jusqu’à nous ?
Ma meilleure amie s’appelait Anne* et elle a tout tenté pour essayer de me sauver. J’étais un oiseau, et pourtant j’ai cessé de voler lorsque mes frères et moi sommes arrivés sur ce lac Atitlan et nous y sommes installés.
Mon petit nom c’est Baiji, ce qui signifie dauphin blanc. Il y a très longtemps, j’en ai eu assez de l’eau salée du Pacifique, et j’ai élu domicile dans un fleuve : le Yang-Tseu en Chine.
Je vivais dans les plaines arides d’Afrique Australe. Je ressemblais à mes cousins les zèbres, mais je n’avais des rayures que sur la tête, avec le corps brun, le ventre et les pattes blanches...
On m’appelait Sudan, je n’étais pas blanc mais gris, avec une bosse sur le cou et des oreilles pointues, le plus grand des rhinocéros, et le plus lourd des animaux vivant sur Terre, après l’éléphant.
J’étais le plus grand, le plus majestueux, le plus puissant de ma région.
J’étais un oiseau tellement discret qu’on connaît très peu de choses à mon sujet. Pourtant, j’étais le second plus grand pic du monde...
J’étais un splendide jeune mâle, orange doré, phosphorescent. Quand je me posais sur une feuille, je ressemblais à un bijou, offert à mon paradis vert du Costa Rica....
Tout le monde me connaît, je suis le Dodo. Le symbole d’une île magnifique qui s’appelle Maurice.
Lors de vos promenades sur les berges boisées des rivières chaudes et calmes, avez vous déjà aperçu un éclair vert ? C’était peut-être moi, peut-être ou peut-être pas : on me connait si peu ! ...