Plus de 150 millions de tonnes de plastique flottent dans les océans. 4,8 à 12,7 millions de tonnes viennent s’y ajouter chaque année. Une grande partie de ces déchets sont rassemblés dans le vortex de déchets du Pacifique nord, également appelé le « continent de plastique ». Le plastique pollue sous plusieurs formes : les gros déchets qui sont visibles appelés méga; macro; méso-plastiques mais également les micro et nano-plastiques de tailles inférieures à 5 mm ou de l’ordre du micron. Ces types de plastiques polluent les océans et eaux fluviales et sont très difficiles à éliminer. Ils sont produits à de nombreux niveaux de la vie des plastiques: par dégradation des gros déchets plastiques dans les océans, lors de leur fabrication ou élimination par incinération… Ce type de plastique peut également être absorbé lors de l’utilisation d’emballage alimentaire en plastique. Ces composés ont des conséquences à de nombreux niveaux et un impact négatif sur notre santé et celles de la faune et la flore. Ce sont par exemple des pertubateurs endocriniens, bisphénol A ou des dioxines (…) impliqués dans de nombreuses pathologies. Le recyclage ne peut malheureusement pas être pensé comme l’unique solution à long terme pour la pollution plastique. Car le recyclage peut engendrer de nouvelles pollutions (traitement chimique des polymères) et les polymères des plastiques ne peuvent être recyclés qu’un nombre limité de fois (3-5 fois). Des alternatives à la sur-production des plastiques doivent donc être mis en place.
Nous vous partageons quelques photos d’un chantier de ramassage en littoral organisé à Belle île (Bretagne) en juillet 2023, dans des zones particulièrement difficiles d’accès:
Plusieurs mesures ont été prises, comme en 2019 avec la directive Single-Use Plastics du Parlement européen. Leur application est parfois malheureusement contournée. Mais des alternatives de l’utilisation des plastiques à grande échelle doivent être mis en place. De notre côté, Boris propose des chantiers collectifs de ramassage de déchets avec accès via la navigation à voile. Le littoral est particulièrement vulnérable à l’amoncellement de déchets amenés par voie de mer, avec les différentes intempéries et cela perturbe un écosystème précieux. Le but est de faire découvrir le littoral et de sensibiliser à son environnement à bord de son trimaran Fleur de Sail (en photo ci-dessous). Il naviguera en Bretagne et aux Açores, cet été. Vous pouvez le contacter via son email : boris@littlecitizensforclimate.org
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Références:
Pour un état des lieux très complet et référencé sur la pollution plastique des océans, nous recommandons le livre Océan Plastique de Nelly Pons
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https://en.wikipedia.org/wiki/Marine_pollution
par Morgane & Maud
